En ces premiers jours
déjà mon cœur pressentait la route de l’errance
J’ai aux pieds
les cicatrices d’hommes d’avant,
ceux qui chantaient Azul
Je sais maintenant que ces vers ne m’appartiennent pas
que mon nom n’est pas un nom
mais un verbe qui oublie les adieux
et baise la terre
En esos días tempranos
mi corazón ya intuía la ruta de la errancia
Llevo en los pies
las cicatrices de hombres de antes
de los que cantaron Azul
Y ahora sé que esos versos no me pertenecen
que mi nombre no es nombre
sino un verbo que no se despide
y besa la tierra
●
Il y a quelque chose de très subtil et de très profond
à se retourner pour regarder le chemin parcouru…
Dulce María Loynaz
Ton ombre j’aime :
figure inconnue qui me visite.
La forme de ton nom j’aime :
mutisme.
Le fleuve de la distance j’aime :
exil.
Ton souvenir j’aime :
poussière.
Hay algo muy sutil y muy hondo en volverse
a mirar el camino andado…
Dulce María Loynaz
Estoy amando tu sombra:
desconocida figura que me visita.
Estoy amando la forma de tu nombre:
la mudez.
Estoy amando el río de la distancia:
un exilio.
Estoy amando tu recuerdo:
polvo.