Á quoi tu pensais
Á quoi tu pensais
lorsqu’en fermant les yeux tu as laissé le poids de ton silence dans mille
corps. Quand tu as déchargé tes viscères dans les toilettes et que tu t’es
senti soulagé et libéré des plaintes que la terre éructe. Sur ton visage des
signes sont restés, d’anciens regards étrangers. En toi aura grandi la
cicatrice qui fait ressortir la ride morceaux du jeu au milieu du couchant. Tu
n’es déjà plus un homme commun, tu n’auras jamais de nouvelles de ceux qui sont
partis après toi. Tu n’imagineras pas les lettres que nous mordrons derrière le
mur, ni comment nous apprendrons à séparer les consonnes et à éviter les
adjectifs, parce que sur les lèvres des morts, la vérité est une erreur de
plus.
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En qué pensaste
Qué pensaste cuando al
cerrar los ojos dejaste la carga de tu silencio en mil cuerpos. Cuando
descargaste tus vísceras en el baño y te sentiste liviano y liberado de las
quejas que eructa la tierra. En tu rostro quedaron señales, miradas pasadas y
ajenas. Habrá crecido en ti la cicatriz que resalta la arruga pedazos del juego
en la mitad del poniente. Ya ni siquiera eres un hombre común, ni sabrás nunca
de los que se han ido después de ti. No imaginarás las cartas que mordemos
detrás del muro, ni cómo aprendemos a separar consonantes y evitar adjetivos,
porque en los labios de los muertos, la verdad es un error más.