Il marche sur des cimes de
béton et d’acier
suivi de son ombre
Perçoit cette obscurité baveuse dans ses contours
son regard trouble d’esquisse
Comme un chien de garde il guette impatient son squelette
suivi de son ombre
Perçoit cette obscurité baveuse dans ses contours
son regard trouble d’esquisse
Comme un chien de garde il guette impatient son squelette
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Parmi les grottes urbaines il
rêve
comme une chauve-souris assoiffée
boire la réalité du bec des oiseaux
mais finir par sucer son propre sang
comme une chauve-souris assoiffée
boire la réalité du bec des oiseaux
mais finir par sucer son propre sang
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Rien qu’un morceau
d’incohérence
étaient les hommes
Féroces petits dieux
Tumulte de dessins animés
étaient les hommes
Féroces petits dieux
Tumulte de dessins animés
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Le plaisir te brûlera comme
la peur
qui se nourrit dans ton sperme
et défèque dans tes nerfs
Te feront mal les systoles de luxure
Comme une meute affamée déchire
encore et encore tes mensonges féroces
qui se nourrit dans ton sperme
et défèque dans tes nerfs
Te feront mal les systoles de luxure
Comme une meute affamée déchire
encore et encore tes mensonges féroces
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Ici
comme l’araignée suspendue à sa bave
je scrute mon ombre
tisse le filet où je m’attrape
comme l’araignée suspendue à sa bave
je scrute mon ombre
tisse le filet où je m’attrape
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un faisceau de clés
pour ouvrir toutes les portes
qui ne donnent nulle part
De Catulle en exil/ Catulo en el destierro Editions L’Oreille du Loup, 2008