HORMIS TON VENTRE
Hormis ton ventre
tout est confus.
Hormis ton ventre
tout est futur
fugace, passé
en friche, trouble.
Hormis ton ventre
tout est occulte
Hormis ton ventre
tout est menaçant
tout est dernier
poussière sans monde.
Hormis ton ventre
tout est obscur
hormis ton ventre
clair et profond.
MENOS TU VIENTRE
Menos tu vientre
todo es confuso.
Menos tu vientre
todo es futuro
fugaz, pasado
baldio, turbio.
Menos tu vientre
todo es oculto,
menos tu vientre
todo inseguro,
todo postrero,
polvo sin mundo.
Menos tu vientre
todo es oscuro,
menos tu vientre
claro y profundo.
▼
DERNIÈRE CHANSON
Peinte, elle n’est pas vide
elle est peinte ma maison
de la couleur des immenses
passions et malheurs.
Elle reviendra des larmes
où elle fut emportée
avec sa table déserte
avec son lit ravagé.
Les baisers à nouveau
s’épanouiront sur les oreillers.
Et les draps autour des corps
feront grimper leur liseron
intense, nocturne, parfumé.
Derrière la fenêtre
la haine s’atténue.
La griffe sera douce.
Laissez-moi l’espoir.
CANCION ULTIMA
Pintada, no vacía
pintada es mi casa
del color de las grandes
pasiones y desgracias.
Regresará del llanto
adonde fue llevada
con su desierta mesa
con su ruinosa cama.
Florecerán los besos
sobre las almohadas.
Y en torno de los cuerpos
elevará la sábana
su intensa enredadera
nocturna, perfumada.
El odio se amortigua
detrás de la ventana.
Será la garra suave.
Dejadme la esperanza.
Hormis ton ventre
tout est confus.
Hormis ton ventre
tout est futur
fugace, passé
en friche, trouble.
Hormis ton ventre
tout est occulte
Hormis ton ventre
tout est menaçant
tout est dernier
poussière sans monde.
Hormis ton ventre
tout est obscur
hormis ton ventre
clair et profond.
MENOS TU VIENTRE
Menos tu vientre
todo es confuso.
Menos tu vientre
todo es futuro
fugaz, pasado
baldio, turbio.
Menos tu vientre
todo es oculto,
menos tu vientre
todo inseguro,
todo postrero,
polvo sin mundo.
Menos tu vientre
todo es oscuro,
menos tu vientre
claro y profundo.
▼
DERNIÈRE CHANSON
Peinte, elle n’est pas vide
elle est peinte ma maison
de la couleur des immenses
passions et malheurs.
Elle reviendra des larmes
où elle fut emportée
avec sa table déserte
avec son lit ravagé.
Les baisers à nouveau
s’épanouiront sur les oreillers.
Et les draps autour des corps
feront grimper leur liseron
intense, nocturne, parfumé.
Derrière la fenêtre
la haine s’atténue.
La griffe sera douce.
Laissez-moi l’espoir.
CANCION ULTIMA
Pintada, no vacía
pintada es mi casa
del color de las grandes
pasiones y desgracias.
Regresará del llanto
adonde fue llevada
con su desierta mesa
con su ruinosa cama.
Florecerán los besos
sobre las almohadas.
Y en torno de los cuerpos
elevará la sábana
su intensa enredadera
nocturna, perfumada.
El odio se amortigua
detrás de la ventana.
Será la garra suave.
Dejadme la esperanza.